Voyage en Tunisie

Publié le par Monsieur GOUPIL

 

Départ de la maison pour le rendez-vous à l’aéroport de Mérignac (Bordeaux) avec quarante minutes de retard, nous ne sommes fort heureusement pas très loin de ce dernier. A notre décharge, le « tour operator » avec lequel nous voyageons prévoit large pour ses convocations. Décollage pour la Tunisie à 09h30.

Après un vol de deux heures et quart nous voici à l’aéroport de Monastir. Descente de l’avion, sans muguet, mais avec 25 degrés celcius en poche et ce n’est ma foi pas désagréable pour ce 1er  mai.

 

Une heure et demie de bus plus tard nous voici arrivés à notre hôtel à Hammamet. Accueil chaleureux mais, malheureusement, pas grand monde dans ce dernier.

 

Découverte de la chambre, spacieuse et avec une belle vue mais pas le temps de défaire les bagages, car l’heure tourne, la gorge est sèche et l’estomac vide… Alors direction Hammamet à pieds pour trouver de quoi se rassasier.

 

Pas grand choix dans cette direction et Hammamet et encore très loin, la décision est vite prise et nous nous installons dans d’une minuscule pizzeria (quelques places en terrasse, trois tables de deux, en bord de route). Une salade pour moi et une assiette merguez frites pour Miss Goupil, une eau plate et un coca. Enfin les vacances tant attendues…

 

Un véhicule arrive devant le restaurant et quatre hommes en descendent rapidement. Dans les secondes qui suivent, une moto avec un passager… Je reste attentif à cette situation, observe, réfléchit… Il y a juste à côté du restaurant, et nous n’avions pas pris garde, une petite épicerie qui ne désemplie pas. Mais pourquoi s’inquiéter perpétuellement, nous sommes en Tunisie et les gens sont accueillants et non agressifs. Toutes les personnes que nous avons croisées nous souhaitent la bienvenue, elles sont tellement déboussolées depuis la mi-janvier et n’attendent qu’une chose, que le tourisme reprenne au plus vite.

 

Six jours très agréables de balade le long des plages d’Hammamet, de détente, de baignade à la piscine de l’hôtel à redécouvrir Hammamet et ses souks, à reprendre les taxis locaux avec tout de même un regret de ne pas avoir eu l’audace de réserver un véhicule de location pour retourner au Cap Bon, grenier de la Tunisie, mais cette sortie nous a été déconseillée par le représentant du « Tour operator » sans accompagnement d’un guide local. Nous ne sommes malheureusement pas non plus retournés à Tunis avec le « louage » (taxi collectif Tunisien), cela dit le vendredi de cette même semaine, il y eu des émeutes assez violentes dans cette même ville.

 

Il faut aider la Tunisie à se reconstruire et il ne faut surtout pas bouder cette destination pour vos prochaines vacances. Une des jeunes femmes qui travaille au Centre de Thalasso et de remise en forme de l’hôtel nous signalait qu’actuellement la vie était très dure dans le pays. Son mari ne travaille plus depuis cinq mois et elle, faute de touriste, ne travaille que quand il y a de la demande au centre. Elle gagne d’ordinaire 250 dinars Tunisien soit environ un peu plus de 127 €uros par mois.

 

Elle est contente de cette dernière révolution mais pour l’instant ne voit rien venir et souhaite que le nouveau gouvernement qui va être mis en place après les élections du mois de juillet apporte beaucoup au peuple Tunisien.

 

C’était la première sortie depuis le début de l’année pour le chauffeur de 4X4 qui nous a amené dans un village Berbère. Il est très inquiet de la situation actuelle et souhaite à nouveau travailler.

 

Ne soyons pas frileux et ne boudons pas la Tunisie , c’ est le souhait que je vous adresse aujourd’hui, car ce peuple est jeune, accueillant, et à besoin du tourisme pour s’en sortir.

 

A chacun sa manière de soutenir son prochain, à chacun sa manière de choisir ses vacances et sa destination, mais surtout, ne négligez pas la Tunisie.

 

 

Monsieur GOUPIL

Publié dans VOYAGES-DETENTE

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J
<br /> l'ours ne mangera plus le goupil.....<br /> <br /> <br />
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